« Croyances, légendes et traditions populaires du Cantal »

Conférence proposée par Pierre Moulier, Professeur de Philosophie, spécialiste du Patrimoine de la Haute Auvergne
Samedi 16 juillet à 15h30

P MoulierPierre Moulier est professeur de philosophie au lycée de la Haute-Auvergne à Saint-Flour. Depuis une vingtaine d’années, il a publié plus de quinze d’ouvrages qui recensent, décrivent et permettent de comprendre le patrimoine cantalien dans sa diversité. En 2004, il crée la revue Patrimoine en Haute-Auvergne, dans laquelle il a publié de nombreux articles et ouvre ses colonnes à tous les auteurs qui partagent sa passion pour l’histoire et le patrimoine de la Haute-Auvergne. Après les églises romanes, les croix de chemins, le patrimoine rural, ses recherches l’ont amené à s’interroger sur l’ethnologie de ce pays de montagne, trop longtemps négligée et trop souvent remplacée par une vision simpliste et réductrice du quotidien de nos ancêtres. Croyances, légendes et traditions populaires du Cantal s’attache à lever enfin le voile sur la réalité de la vie passée des paysans cantaliens, loin des généralités habituelles et des poncifs sur le « bon vieux temps ».

Comment vivaient les Cantaliens d’autrefois ? Comment se représentaient-ils le monde et leur environnement direct ? Tour à tour sont explorés les « rites de passage » liés aux étapes de la vie, de la naissance à la mort, les fêtes cycliques attachées aux saisons, la vie religieuse populaire, ses croyances et ses coutumes parfois étranges, la médecine magico-religieuse des temps sans médicaments, les légendes naissant du paysage et de ses mystères, celles du drac facétieux, de la terrifiante chasse volante, des fées et du diable, les légendes liées à l’histoire et qui cherchent à donner un sens aux événements, le culte expressif et coloré des saints, enfin tout ce qui structurait la vie et la pensée des habitants du Cantal dans les siècles qui nous ont précédés. L’auteur a puisé à toutes les sources disponibles : ouvrages anciens et archives inédites, mais il a également mené l’enquête directement auprès de la population.

 « Un apprentissage politique : les municipales dans le canton de Laroquebrou sous la Seconde République (1848-1852)

Conférence proposée par Jean-Pierre Serre, Docteur en Histoire, Spécialiste des campagnes cantaliennes
Dimanche 17 juillet à 14h15

JP SerreNatif de la région parisienne dans une famille d’émigrés cantaliens / limousins, Jean-Pierre Serre a fait ses études supérieures à Paris X Nanterre puis à exercé le métier de professeur dans le Pas-de-Calais. A partir des années 1990, en parallèle de son travail il entreprend des recherches sur le département du Cantal qui conduisent à la soutenance d’une thèse au printemps 2001 sur « Les campagnes cantaliennes du Consulat à la Seconde République ». Cette thèse sera publiée en 2016 par La Société La Haute Auvergne.

Jean Pierre Serre a publié de très nombreux articles sur la vie politique, la conscription et les aspects divers de la criminalité et délinquance en Auvergne. Avec Christian Estève, il publie, en 2008 « Les grandes affaires criminelles du Cantal »  puis « Les nouvelles grandes affaires criminelles du Cantal » chez de Borée en 2008 et 2012. En 2016, chez le même éditeur « 100 ans de faits divers dans le Cantal ».



« Noms de lieux, noms de familles, variations de l'orthographe dans le temps et selon les paroisses

Conférence proposée par Monique de La Rocque, Paléographie et Latin Médiéval

Dimanche 17 juillet à 15h30

Monique de la Rocque de Sévérac, née Vassas à Paris le 21/02/1952. Elle fait toute sa scolarité à Paris et prépare l’école vétérinaire au lycée St Louis et intègre l’Ecole Nationale de Maisons Alfort.
Juin 1974 à avril 1978, elle est salariée dans des cliniques vétérinaires en région parisienne tout en préparant une thèse de doctorat vétérinaire sur « l’origine de la ferrure à clous des chevaux », thèse soutenue en avril 1979 et publiée dans la revue de la Société Française d’Archéologie.
Avril 1978 à avril 2013 , Monique de La Rocque exerce la profession de vétérinaire libérale à La Roquebrou dans le Cantal.
A partir d’octobre 2011 élève assidue des cours de paléographie et de latin d’Edouard Bouyé directeur des Archives Départementales du Cantal, dans le cadre des « Ateliers de l’Historien », et elle a repris modestement l’animation des ateliers de latin médiéval après son départ. Adhérente à l’association APROGEMERE depuis 2012, elle assure l’animation des cours de paléographie depuis 2013.
De 1993 à ce jour, recherches sur les familles de La Rocque et de Sévérac. De 2007 à 2015 recherches sur l’histoire du château de Messac- propriété de la famille de La Rocque depuis 1949- qui ont abouti à la publication d’un fascicule.
Retraitée depuis 2013, Monique de La Rocque a été élue première adjointe à la mairie de La Roquebrou en mars 2014.